Ils sont quatre. Cinq si l'on compte leur coach dévouée, Gisèle Frisot.

   Quatre fidèles aux Bullieux le samedi matin, à arpenter la piste de leur démarche si particulière mais devenue coutumière, sans doute grâce à un Diniz en pleine grâce qui a su changer le regard de tout un chacun sur la marche.

   Au contraire de ce dernier, dans ce groupe, il n'y a pas vraiment de fer de lance. Gisèle nous parle davantage d'une dynamique, d'une évolution des performances, et d'ambitions collectives que de réussites individuelles.

   Mais elle n'oublie cependant pas le titre de champion de la Loire qui échappe de peu à Enzo Campeggia , dans un contexte d'opposition relevée. Ni Capucine Thro qui s'octroie le record du FAC.

   Mais, au-delà de résultats, tout relatifs qu'ils sont, eu égard aux catégories concernées, benjamin et minime pour la plupart, c'est bien l'assiduité, le sérieux, et la motivation qui font la fierté et la force de son groupe.

   Des valeurs porteuses, qui ont d'ailleurs fait le succès de bien des FACkirs, et qui aujourd'hui et plus particulièrement à l'assemblée générale, auraient pu aboutir au trophée du mérite.

   Il s'en est fallu de peu, et plus encore pour certaines nominations par catégorie, mais le bilan reste excellent avec 3 nominés pour 4 athlètes.

   Des regrets ?

   Certes Gisèle les exprime, tout comme certains concernés, mais ils les dépassent bien vite et les transforment alors en objectifs pour l'an prochain.

   Comme si la machine marche était en… marche. Marche inéluctable, imperturbable, en quête de trophées, de club tout d'abord, puis départementaux, et un jour sans doute, régionaux ou nationaux.

   En attendant Enzo, Capucine, mais aussi Laurène et Charlotte vont peaufiner leur préparation foncière avec les cross et la salle, récoltant si et là, quelques médailles s'ils le peuvent, et surtout continuant à poser les bases d'une carrière de longue haleine. 

   Gisèle, une coach comblée