Le FAC Andrézieux n'en finit plus de croître et d'embellir. Sur le stade ou en dehors, de par les résultats de ses athlètes ou les organisations qu'il patronne, le club s'impose tranquillement comme un pôle incontournable dans le paysage de l'athlétisme Rhônalpin. Jean-Marc Grange son président nous explique la « FAC attitude »
>> Le FAC est présent sur presque tous les tableaux et avec succès. Un mot des différentes sections du club? On préfère parler de groupes d'entraînement. La saison passée, nous étions présents sur 12 ou 13 championnats de France. Il y a bien sûr l'athlétisme classique avec une spécialisation possible à partir de cadets, puis des groupes de demi-fond, de sprint et sauts, de lancers et courses hors stade. Il y a enfin des activités de loisirs en hors stade ou encore dans le cadre de « l'athlé gym santé » que mène Mireille Propage. Quelques noms d'athlètes parmi les plus en vue? Thibaut Naël et Marine Drapier bien sûr, mais aussi Bérénice Pallandre, Marie Alirol, Bérengère Charretier, Marion Grange, Julile Paillet, ou encore Yoann Colombet. Quel rôle social attribuez-vous au club? Pour nous, le FAC doit avoir valeur d'exemple. On a essayé de dire que le sport est indispensable pour vivre. Et votre philosophie? Il y a toujours eu un esprit familial que l'on essaie de conserver. On vient au FAC pour pratiquer l'athlétisme mais aussi se connaître ; on veut également que chacun ait sa place. Notre devise, c'est « le sport pour tous, chacun à son niveau » Il y a en arrière-plan une conception du rôle social et éducatif du sport, la volonté de répondre au maximum à l'aspect humain, social et éducatif. Ce qui me fait le plus plaisir au delà des performances, c'est de voir des jeunes dont les meilleurs copains sont dans l'athlé. Ce qui compte, c'est ce qui reste après. Le sport comme école de Vie? Et comme école de persévérance. On cite souvent ceux qui en minimes ou cadets ne faisaient pas des flammes. Yoann Colombet était très moyen en cadet et il est champion de France sur 3 000 steeple ; et même Thibaud Naël n'a pas fait de podium avant cadet 2. Dans la vie, c'est aussi comme cela : il faut savoir être patient. Vous êtes présents sur plusieurs manifestations C'est un club intercommunal, alors on se fait un devoir d'être présents sur les Eurofoulées à Andrézieux, le Tour pédestre à Saint-Rambert, les Lieues Foréziennes à Bonson, la SaintéLyon où l'on gère tout le départ ou encore la montée Saint-Rambert - Chambles, on participe aussi aux 10 km de Saint-Galmier. En fait, on s'appuie sur le hors stade pour faire vivre le club. Mais il ne faut pas se leurrer, cela contribue plus à l'image du club qu'à l'impact que cela peut avoir en termes de recrutement. Votre objectif est-il de devenir le premier club de la Loire? Ce n'est pas dans l'esprit : nous ne sommes pas les rivaux du Coquelicot ; ça a été d'abord un exemple pour nous et les relations entre eux et nous sont aussi bonnes que possible. On n'a rien à gagner à s'opposer. Le leadership dans la Loire n'est pas un objectif. Nous sommes contents de progresser, mais nous ne le sommes pas de voir des clubs régresser. Propos recueillis par Philippe Décot
Le FAC Andrézieux: quelques éléments chiffrés
417 membres la saison passée, vice-champion de France N2. Le FAC s'est classé 64e club français en 2006/2007 et a terminé second meilleur club au Trophée national qui prend en compte la formation et la progression.
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