Quelle démonstration que tous ces jeunes athlètes en herbe nous ont donnée en ce pluvieux samedi de juin !

    Le simple badaud que je suis ne s’y est pas trompé, errant l’âme en peine à la recherche d’un inespéré rayon de soleil pour faire quelques photos. Mais sur place, c’est une autre source lumineuse qui attira mon objectif et me frappa d’emblée : La joie et le plaisir de «jouer à l’athlé» était flagrante.
    Pas une plainte, pas un jeune à la traîne. Oubliés les soucis du quotidien et les heures qui passent, oublié ce mauvais temps qui mine le moral. Nous sommes dans le monde merveilleux des enfants, éclatant de simplicité et pourtant si loin de nos aspirations d’adulte.

    Du coup, un seul thème s’impose à moi. Fixer sur la «pellicule» les expressions des visages, en tant que reflet des sentiments qui les animent.
    Ils passent ainsi allègrement de la concentration la plus profonde aux grands éclats de rire, du doute à la confiance, de la détermination à l’insouciance, ou bien même de la déception à la joie.
    Une seule constante dans toutes ces variations, leurs yeux toujours plus étincelants, preuve si besoin en était que l’athlétisme reste une formidable source d’émotions, une sorte d’épice qui assaisonne et relève un quotidien parfois un peu fade.

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