Ambiance bien particulière que ces 24 heures de Roche.
    Certes, nous le savons bien. Un rendez-vous comme celui-ci rassemble des êtres étranges, souvent incompréhensibles, surtout pour un néophyte. Mais une chose est certaine : Ca vaut le coup d'y faire un saut, voire même de pousser le vice à quelques foulées d'accompagnement...

    Vous serez alors surpris de voir une vraie effervescence, une sorte de mini centre-ville qui grouille d'animation, quelque soit l'heure, et surtout pour cette année, quelque soient les conditions climatiques !
    Plus étonnant encore pour le FACkir non averti que je suis, au milieu du camping improvisé, se trouve un véritable mini village au couleur du FAC. Car nos foréziens sont à la fois nombreux - 2 équipes, une de jeunes, et une autre de... v... de moins jeunes, ainsi que 4 individuels - et organisés. Tente 4 étoiles, avec pantouffles imposées (!), chauffage électrique ou au bois, au choix, transats en veux-tu en voilà, nourriture à faire pâlir Gargantua, et j'en oublie certainement. Seule remarque, ce degré d'organisation semble être lié à l'expérience, car il faut bien avouer que les anciens étaient mieux outillés que les jeunes... à moins qu'ils n'aient tout piqué à ceux-ci, qui par respect pour leur age, n'ont rien osé dire !

    Mais assez parlé de futilités. Passons au côté sportif, car si le rendez-vous est festif, la performance sportive ne fait également aucun doute.

    Ainsi, si l'on devait décerner des récompenses, tous les participants seraient nominés, tant il faut du courage, ne serait-ce que pour oser envisager et finalement s'inscrire à un 24 heures !
    Côté palme, celle de la jeunesse reviendrait à l'équipe des "Z'anonymes", qui pour leur première participation termine 24° avec 248,688 km, résultat d'autant plus méritant quand on sait qu'ils ont quasiment fait autant de borne en une journée que dans leur saison !
    Nous décernerions celle de l'organisation bien rodée, témoignage d'une équipe qui tourne, efficace, fiable et bien huilée, aux "Dinosaures" qui prennent une superbe 6° place avec 298,771 km.

    Côté individuel, la palme du courage revient à Georges Mourier, qui réalisait là sa première entrée sur le double tour d'horloge. Il termine en dépassant les 100 km (j'admire !), avec présicément 113,486 km et en 43° position.
    Pour Jean-Jacques Barbier, la palme de la constance et de la persévérance ne pourrait pas lui échapper. Fidèle à ce rendez-vous, dépassant lui aussi toujours les 100 bornes, il n'a encore pas failli malgré la pluie, et termine 36° avec 124,950 km.
    André Martellino, discret mais efficace, peut-être moins connu au club, se verrait donc attribuer la palme de la révélation, avec une 27° place et 136,332 km.
    Enfin, la palme d'or, celle qui reprend un peu toutes les autres, celle qui titre le meilleur parmi les meilleurs, la crème des crèmes... : Cette année ... la palme d'or... revient ... à ... Diiiidiiiier Gaaaaacon (Didier Gacon alias Didius). Pour sa première participation, il réalise l'exploit d'approcher les 200 km (195,922) et se paie le luxe de terminer second, devant les plus expérimentés de la discipline.

    Chapeau les artistes !
    Malgré la difficulté du défi et les conditions terribles, vous avez donné l'exemple à tous ceux qui doutent de leurs possibilités. Vous avez su, dans une certaine mesure, donner envie aux spectateurs de tenter l'aventure, qu'elle soit collective ou individuelle.
    Bravo pour vos exploits, bravo pour l'ambiance, et bravo pour le spectacle !

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