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Jeremy et Stéphane aux avant-postes des 100Km de Millau
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25 Septembre 2010 - Jean Marc GRANGE (Ancien président)
Jeremy et Stéphane aux avant-postes des 100Km de Millau

Le FAC sera bien représenté dans la course mythique des "100km de Millau" avec Jeremy PIGNARD et Stéphane COLLARD qui participent sans autre objectif particulier que celui de se faire "plaisir" sur ce parcours très exigeant, mais qui aux vues de leur niveau devraient jouer les premiers rôles devant les 1600 participants de cette édition 2010. Ils seront accompagnés par Philippe pour Jérémy et par son père pour Stéphane.

Il y aura aussi dans la course Daniel THINET qui accompagne son gendre avec des prétentions horaires certes plus élevées mais qui sont malgré tout très respectables. Et de toute façon le plus important est d'arriver au bout.

BON COURAGE et BONNE CHANCE à tous

Ci-dessous l'article paru dans Runninglive

100 kms de Millau: des ligériens à suivre

23 Septembre 2010 - Le Comité
100 kms de Millau: des ligériens à suivre

Stéphane Collard vise moins de 8 heures

A 38 ans, Stéphane Collard, licencié au FAC Andrézieux est surtout connu pour ses performances sur 24 heures. Titulaire de l’équipe de France, il a terminé 9e  des derniers championnats du monde en  réussissant 249,513 km, soit son meilleur score. Toutefois, désireux de gagner du rythme, afin d’améliorer son allure 24 heures en vue des championnats du monde 2011, il lui semblait opportun de courir un cent km et plus particulièrement celui de Millau, où pour lui tout avait commencé en 2006. Désormais bien préparé et fort de son expérience acquise en 4 ans dans le domaine de l’ultra, il apparaît en mesure de passer sous les 8 heures. Un chrono synonyme de victoire, ces dernières années.

. Combien de 100 km as-tu déjà couru ?

- Pour l’instant je n’en ai couru qu’un. C’était il y a 4 ans à l’occasion de mes débuts dans l’ultra et à Millau. Je n’étais pas forcément bien entraîné et j’avais terminé en 9h43’.

 . Depuis, pourquoi t’es-tu uniquement consacré aux 24 heures ?

- Parce que pour confirmer mes performances sur 24 heures, je voulais en courir deux dans l’année et donc je n’avais pas le temps de préparer un cent km. Mais comme cette saison j’ai battu mon record à l’occasion des championnats du monde des 24 heures, où j’ai terminé dans les 10 premiers, je n’ai plus à prouver mes capacités sur cette discipline en vue de la sélection pour 2011. Il suffira juste que je démontre l’état de ma forme à l’approche de l’échéance. Donc avec Philippe Propage, mon entraîneur, on a décidé de programmé un 100 km à l’automne.

 . Pourquoi Millau ?

- Le calendrier s’y prêtait et je connais le parcours. En plus, à Millau, vu le côté sélectif du parcours, on a moins le stress du chrono et l’on fonctionne plus à la sensation.

 . Cependant, quel est ton objectif chronométrique ?

- Je me suis fixé moins de 8 heures, mais depuis 15 jours 3 semaines je traîne une douleur à la cuisse gauche. Si ce muscle me laisse tranquille, ça risque de passer. Sinon, je ferai tout pour gérer la course au mieux. Au fond, j’aimerais bien rentrer dans les 10 premiers.

 . Quel type de préparation as-tu suivi ?

- Avec Philippe, on a beaucoup travaillé l’allure spécifique 100 km, soit aux alentours de 13 km/h. Toutefois, on a tout de même maintenu de la VMA et du seuil. En fait, il n’était nécessaire de bosser le foncier, vu les km que j’avais accumulé en prévision des mondiaux.

 . Ne peut-on pas considérer ce cent km comme une longue séance de rythme dans l’optique des prochains mondiaux des 24 heures prévus en mai 2011 et en Suisse ?

- Tout-à-fait, il s’agit de travailler à une allure plus élevée que celle à laquelle je suis habitué à évoluer. On veut se rendre compte comment je vais tenir à ce rythme, afin d’anticiper la vitesse, où je devrais être capable de courir un 24 heures l’an prochain. J’espère bien améliorer mon record. Rien n’est jamais garanti, mais j’aimerais passer les 250 km et vu que Jean-Marc Bordus vient d’aller au-delà des 260, pourquoi ne pas viser encore plus loin.

 . Cette saine émulation qui règne au sein de l’équipe de France des 24 heures, tant chez les femmes que chez les hommes ne s’agit-il pas de votre moteur à tous ?

- Bien sûr. Ca tire vers le haut et c’est hyper positif. Et cela retrouve dans tous les domaines. La performance de Jean-Marc me motive également à bien réussir les 100 km de Millau. Malgré tout, cela apporte un peu de pression. 15 jours en arrière, ce n’était pas prévu. Tout a basculé le week-end dernier avec l’exploit de Jean-Marc. Egalement, ce qui peut constituer un facteur de pressions, ce sont les partenaires. Depuis Brive, Celnat me soutient dans mon action sportive en me fournissant du Green Magma. Or, je ne voudrais pas décevoir Mr Cell qui a confiance en moi.  

. A quoi va se résumer ta stratégie de course ?

- Je ne sais pas encore si je vais partir d’entrée à 13 km/h, ou m’accorder 3 à 4 km d’échauffement à 12 km/h. Après, j’essayerai de tenir à 13 le plus longtemps possible. De toute façon dans les côtes je ne dépasserai pas le 11, pour accélérer de nouveau dans les descentes. Enfin, au retour je gérerai, en sachant que je peux tourner à 12, sans trop de difficultés.

 . Habitué à tourner sur les circuits, n’es-tu pas effrayé à l’idée d’affronter la grandeur de ces espaces qui semblent infinis ?

- Non. Les grands espaces et les longues lignes droites ne me font pas peur. J’ai déjà terminé l’UTMB. Aussi, être accompagné par un suiveur en vélo reste un avantage. Ca rapproche le 100 km d’un 24 heures, puisque l’accompagnateur demeure toujours à portée de main. Par contre, ce que j’appréhende ce sont les 4 grandes côtes lors de la seconde boucle. Bon, il suffit de baisser la tête et d’attendre que ça se passe. Mais dans les longues descentes, il va falloir serrer les dents et ça va rendre les quadriceps douloureux.  

. Qui va t’accompagner ?

- Mon père. Quant à Philippe, il va suivre Jérémy Pignard (photo ci-dessus) un jeune du club, prometteur sur 100 km. Philippe a dû le reprendre en main, parce qu’il a tendance à partir trop vite. A Chavagnes, il avait mal fini pour cette raison. Néanmoins, bien coaché par Philippe il peut passer sous les 7h30’. Je voudrais ajouter que nous allons être plusieurs athlètes à arborer un brassard noir, pour honorer la mémoire de Bernard Gaudin, qui nous a quittés au mois d’Août et qui était notre manager à la FFA. Je trouve cet acte d’autant plus symbolique que Bernard avait accroché les 100 km de Millau à son palmarès. C’était en 1981 à l’occasion de la 10e édition et il avait réussi moins de 7 heures. En plus, il aurait voulu préparer la 40e édition.

. Texte : Christophe Rochotte  pour RUNINLIVE  

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