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L'important, c'est de participer : Epilogue
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30 Novembre 2013 - Eric Legat
L'important, c'est de participer : Epilogue
Epilogue

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Ilyes, Elina, Tom, Maxence et Patricia, 5 interviews, 5 profils différents, mais certainement autant de similitudes !
Toujours est-il qu'à eux cinq, et souvent sans en avoir conscience eux-mêmes, ils nous livrent les raisons qui nous poussent à courir au-delà de tout projet de médaille.
Oh bien sûr, eux, comme nous tous, en rêvent plus ou moins secrètement dans un coin de leur tête, mais ce n'est pas ce qui les pousse à s'aligner sur une ligne de départ. Par contre, il devient clair que dans cette quête d'autre chose, le classement obtenu, et plus encore un podium inespéré, revêt alors une saveur bien particulière et apparait comme un sympathique bonus.

Mais, comme nous l'ont démontré nos "sujets d'études", la motivation à concourir est plus profonde et moins matérielle. Et même s'il faut parfois de l'expérience pour le réaliser, et plus encore pour l'exprimer, en creusant un peu, il y a en chacune des réponses de nos coureurs anonymes, les mêmes leviers de la satisfaction et du plaisir.

Ilyes le premier, a su nous dire que le simple fait de rallier l'arrivée, surtout lorsque le chemin est semé d'obstacles, est une victoire en soi. Comme il touche là, au plus grand secret de l'ultra, qui n'est d'ailleurs compréhensible et accessible, qu'à ceux qui l'ont vécu : Le plaisir ressenti, tout comme la fierté personnelle, sont directement proportionnels à l'investissement, à l'effort, à la difficulté et j'ajouterais volontiers, à la durée du labeur fourni pour atteindre son but…
Mais cela dépasse largement le domaine sportif… n'est-il pas ?
Par contre, la satisfaction manifeste de Maxence et de Patricia de simplement avoir bien géré leur effort est propre à la course à pied. Ce ressenti qui nous fait penser avec réconfort qu'on a parfaitement exploité notre potentiel, ou comme le disait Romain en commentaire, qu'on a "surtout fait de son mieux". Oui, comment avoir des regrets quand on a tout donné ? Comment même ne pas être fier de cela ? Certes, ce ressenti n'est pas forcément à se rouler par terre, mais j'ai la conviction qu'il est un joli et parfait miroir de soi, et en ce sens, très éducatif pour ne pas dire constructif.
Et de cela, Patricia en est non seulement l'exemple "courant", mais elle nous montre aussi que la curiosité, le courage voire même le culot, sont des conditions indispensables, pour espérer récolter une surprise. "Qui ne tente rien, n'a rien", ne dit-on pas ! J'irai même au-delà en disant qu'il faut non seulement oser, mais aussi se donner les moyens d'atteindre son but, car s'entraîner et donc progresser, se mesurer en compétition ou aux autres, c'est aussi s'ouvrir d'autres horizons, voir plus loin, voir autre chose… et surtout vivre autre chose ! Vivre tout simplement. Vivre et ressentir des émotions. Se fixer des objectifs, relever des challenges, et en récolter des lauriers bien personnels et surtout ce doux sentiment d'avoir été les chercher et donc de les mériter. Ce sont des sensations et sentiments, sinon très forts, tout au moins fort profonds.

Mais une fois encore, nos 5 interviewés nous prouvent qu'il faut avant tout essayer les choses malgré leur difficulté apparente, pour espérer en retirer quelque chose. Et puisque nous approchons de Noël, et que ce fut un des thèmes de notre assemblée générale, j'ajouterais que c'est comme le chocolat, qui plus est noir : Un peu dur au premier abord, on peut même croire s'y casser les dents, mais lorsque l'on ose y gouter, on peut découvrir tout un panel de saveurs souvent insoupçonnées…. Comme la course de fond, ou de demi-fond donc. Comme le cross aussi ! Et avec la même similitude que ce chocolat, il faut y avoir été initié, entrainé aussi, pour en ressentir tous les arômes !

Je conclurai donc ainsi mon étude sur ce qui fait courir nos anonymes des pelotons, qui pour l'occasion le seront un peu moins.. Quant au mot de la fin, il reviendra à Elina, celle qui n'a rien dit, a tout gardé pour elle, et qui en ce sens et mine de rien, a tout compris, en nous montrant à sa manière qu'une expérience et un ressenti restent avant tout très personnels, et qu'ils ne regardent que soi. 
Comme elle a raison. 
Mais comme il lui reste, à elle, ainsi qu'à tous ses consorts, à comprendre qu'un plaisir partagé est un plaisir décuplé !
Elle est sur ce chemin, et en faisant ce premier pas, elle a déjà fait le plus dur… Il lui reste donc le meilleur...
;-)

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